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Les curieuses obscénités de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques

Impossible de passer à côté de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris. En direct, je n’ai vu que la fin, du moment où Amélie Mauresmo s’est emparée de la flamme jusqu’à la prestation émouvante de Céline Dion, éblouissante de talent. Pour le reste, j’ai regardé des extraits qui m’ont parfois… intrigué.

Il y avait ce trouple bigarré, d’abord, qui se galochait sans pudeur devant les caméras avant de se retirer dans une chambre destinée, selon toute vraisemblance, à accueillir leurs ébats. Ça a été gênant à regarder, doublement gênant à l’idée que des enfants aient pu y assister. Cela ne me semble pas très représentatif de la France, mais peut-être l’est-ce d’un certain milieu parisien dépravé, qui s’est alors senti très concerné et heureux de s’identifier à ces personnages.

Il y a aussi eu la tête de Marie-Antoinette, tenue par son propre corps décapité, qui chantait Ah ! ça ira au milieu de giclées de sang. Faire du sort abominable de cette femme un élément de fête est dérangeant. On devine ici l’influence d’une certaine gauche qui méprise tout ce qui a précédé sa Révolution, et pour laquelle l’acte de naissance de la France s’est écrit à la guillotine.

Si j’avais été suffisamment taré pour mettre en scène une mort lors d’une cérémonie sportive, j’aurais peut-être choisi celle d’Abdelhamid Abaaoud, par exemple, un homme très méchant dont l’élimination a épargné des vies et vengé des morts. Bizarrement, je ne crois pas que cela aurait suscité le même engouement chez ceux qui ont applaudi cet épisode de la cérémonie. La peine de mort, c’est mal, la vie est sacrée, même celle des délinquants, gloire à Robert Badinter, etc. mais que crève la reine ! Ne cherchez pas la cohérence.

Parlons enfin de cette tablée de drag queens reproduisant très grossièrement la Cène, avec un Philippe Katerine bedonnant habillé comme un Schtroumpf, dont le costume laissait apparaître la masse molle de son entrejambe, et qui chantait un éloge de la nudité, susceptible selon lui d’apporter la paix dans le monde – je confesse ne pas avoir autant d’imagination. Voilà comment la religion qui a fait la France a été représentée.

« On ne peut pas être Charlie quand il s’agit du Prophète et ne plus l’être quand il s’agit de la Cène. »

Sandrine Rousseau, X, 27 juillet 2024 (lien)

Sandrine Rousseau aurait-elle dit la même chose si le prophète de l’islam avait été moqué ? Non, elle aurait crié à l’islamophobie.

Au-delà du caractère inopportun du blasphème pour un tel événement, ce qui est lassant, c’est cette propension qu’ont certains Français à taper sur la religion historique de la France, alors même qu’elle est en déclin, et tout en épargnant les autres, en particulier l’islam. Ces lâches bombent le torse face à une Église qui baisse la tête et prône le pardon, mais courbent l’échine devant les guerriers islamiques qui leur tirent dessus, les poignardent ou leur passent sur le corps en camion.

Il y avait tout de même de très belles choses dans cette cérémonie, qui mêlait héritage et modernité, mais la gauche des métropoles n’a pas pu s’empêcher d’y apposer ses souillures, ses obscénités. C’est tristement habituel. Elle pense que ses lubies font rêver les autres, qu’il est drôle de ridiculiser une partie de ce que nous sommes et de ce qui nous a fait, mais le monde qui nous regardait ce soir-là n’est pas dupe ; il sait que la grandeur de la France n’est pas dans l’expression du virus woke, mais dans les ruines sur lesquelles les gauchistes dansent.

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