Le langage des paysages
Je regarde le paysage avec naïveté. J’admire ses formes, ses couleurs, sa force, sa beauté. C’est bien mais peu.
Notre guide, lui, comprend la montagne et semble dialoguer avec elle. Elle le met en garde contre ses dangers – avalanches, crevasses – ou de la proximité d’un animal et il comprend, puis il nous fait la traduction en français.
Il lit le monde en regardant le paysage comme certains lisent la musique sur une partition. Et il n’oublie pas que derrière tout ça, il y a un compositeur : le paysan.
À l’école, j’aurais préféré apprendre le langage des paysages plutôt que l’anglais.