Premier billet

Prochainement, sur ce blogue, je publierai des textes, un peu comme dans un journal, sur une variété de thèmes dont je ne connais pas encore l’étendue.

J’ai prévu de faire de cet espace un lieu d’expression, à l’image des blogues d’antan qui, depuis, ont pratiquement tous disparus, écrasés par les réseaux sociaux. Quand j’y repense, c’était la belle époque d’Internet, tous ces blogues où des auteurs lançaient leurs textes comme des bouteilles à la mer. Ils étaient visités par des explorateurs des temps modernes – les internautes – qui, durant leurs haltes, prenaient parfois le temps d’y laisser d’un commentaire.

Depuis, les réseaux sociaux ont triomphé et Internet n’est plus le même. Twitter, Facebook et les autres sont devenus des rings où s’insultent des ego sous pseudo, où tout le monde croit devoir donner doctement son avis sur tout, où s’amassent des prétentieux qui pensent vous expliquer la vie en une poignée de caractères, souvent accompagnés d’emojis, supplétifs de leur manque de vocabulaire.

Tout va trop vite désormais. Il y a des publications par millions mais jamais assez pour nous contenter. Les algorithmes savent nous retenir devant nos écrans. Et quand nous nous en éloignons – jamais trop longtemps –, des notifications sont là pour nous y ramener.

Je veux prendre mes distances avec cette folie. Puisque c’était mieux avant, j’ai décidé de faire… comme avant : me créer un blogue pour ralentir le temps.